Le droit de vivre ensemble.

LE DROIT DE VIVRE ENSEMBLE
Les associations laïques de Couëron dont les noms suivent : Centre Socioculturel P. Legendre, Centre Socioculturel H. Normand ; Délégués Départementaux de l’Education Nationale ; Femmes Solidaires; Amicale Laïque de Couëron Centre ; réunis ce jour, lundi 16 novembre 2015, tiennent à affirmer leur profonde indignation face à l’horreur des crimes abjects commis à Paris par des terroristes formatés sur la base d’une idéologie totalitaire.

Nous tenons à témoigner notre compassion aux familles des nombreuses victimes innocentes de ces tueries. Nous savons qu’au travers de ces actes monstrueux c’est toute la communauté nationale qui est visée, ce sont les valeurs de notre République qui suscitent cette haine, ce vivre ensemble patiemment établi malgré nos différences sur la base de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et si bien incarné par le principe de laïcité qui garantit à tous la liberté de croire ou de ne pas croire.
Que de jeunes Français soient les exécutants de cette barbarie ne peut que nous interroger, nous, associations qui œuvrons pour l’éducation populaire et la citoyenneté. Pourquoi notre nation a-t-elle échoué dans la transmission des valeurs universelles qui nous unissent ? Plus que jamais nous devons faire œuvre éducative, rappeler le rôle primordial de l’école laïque qui permet à tous les enfants de France de découvrir le vivre ensemble, de respecter l’altérité des autres, quelles que soient leurs origines sociales ou culturelles.
C’est une remise en cause capitale à laquelle nous sommes confrontés : l’individualisme, le communautarisme, sont les racines du mal qui sape notre société. Nous lançons un appel solennel à tous nos concitoyens pour qu’ils agissent, chacun à leur niveau, pour refonder une société plus juste, plus solidaire, sur la base des valeurs fondamentales de notre République : Liberté, Egalité, Fraternité. Couëron,
le 16 novembre 2015
Texte co-écrit par l’Amicale Laïque, le centre Pierre Legendre, le centre Henri Normand, Femmes solidaires et les délégués départementaux de l’éducation nationale suite aux attentats du 13 novembre.
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